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La Culture du Travail pour une Afrique sans Stress



Le 1er mai : La Journée internationale du Travail, une commémoration mondiale

La Journée internationale du Travail, une célébration annuelle mondiale, pour valoriser le travailleur (tout celui qui exerce un métier ou une profession), valoriser le travail producteur des richesses, pilier du développement et de l’émergence des nations. C’est une opportunité pour tous les acteurs impliqués de réfléchir sur l’avenir du travail dans notre société, de faire la mise à jour du chemin déjà parcouru, et particulièrement dans notre pays, la République Démocratique du Congo, en mettant en lumière les défis rencontrés, pour finir par recommander les exemples de meilleures pratiques dans l’amélioration des conditions du travailleur.

L’histoire de cette Journée

Une journée commémorée dans plusieurs pays du monde a toujours une histoire ; son origine remonte à l’an 1886 le 1er mai aux États-Unis plus précisément à Chicago, une des plus grandes villes dans l’État de l’Illinois, où près de 400 000 salariés ont manifestés dans la rue pour revendiquer la journée de 8heures de travail ; et pendant 3 jours, ils ont paralysés les activités dans le pays. A l’exemple de ce qui s’est passé à Soweto en Afrique du Sud en 1976 où les écoliers avaient manifestés pour réclamer leur droit à l’éducation dans la langue locale, la réponse des forces de l’ordre a été violente opposant policiers et manifestants, et plusieurs morts et condamnations à mort s’en sont suivies.

Trois ans plutard, en 1889, en souvenir de cet événement sanglant et en faveur d’une liberté d’expression du monde ouvrier, il est convenu par les plus hautes autorités que le 1er mai serait un jour chômé et payé, et dès le 1er mai 1890, les travailleurs et les syndicats s’expriment à travers des défilés pour revendiquer des meilleurs conditions de travail.

Que réclament les Travailleurs de la RDC ?

Les Travailleurs revendiquent des meilleurs conditions de travail incluant un emploi décent, sûr, sécurisé, compétitif avec une rémunération acceptable permettant de nouer les deux bouts du mois, de scolariser les enfants, d’assurer les soins de santé familiale, avec un petit moment des loisirs ; ce qui permettra de réduire la tendance de la pratique communément appelée «coops » et de ne pas céder à la tentation de corruption, concussion, noircissement des capitaux sous prétexte de l’article 15, je ne sais de quelle Constitution (débrouillez-vous, se prendre en charge même dans des pratiques illicites).

D’où il faut redonner vie au SMIG dans une volonté humaniste et la transparence pour réduire les inégalités sociales, en favorisant les concertations implémentées entre parties prenantes, notamment le Gouvernement, les syndicats et les employeurs. Il faut arriver à donner aux travailleurs incluant secteur public et privé, fonctionnaires, enseignants un salaire humain et compétitif qui assure le bien-être (et non le SIDA= Salaire Insuffisant Difficilement Acquis) et mettre fin à la fameuse pratique structurelle de primes (Notez qu’une prime ne peut pas dépasser le salaire de base). Et ceci va dans le sens du thème national de célébration de cette année « construire l’avenir avec un travail décent », car c’est par le travail que nous ferons de la RDC, une Afrique de tous les espoirs.

Valoriser le travail et le travailleur congolais implique de s’occuper également des retraités et anciens combattants (car ayant exercé +30ans), de régulariser les non mécanisés en activité et réduire le chômage en créant les opportunités d’emplois.

Message de la FBI pour l’avenir du travail et de l’emploi en RDC, pays aux Ressources Naturelles démocratiques ?

Bien qu’il faille continuer à intensifier des frappes communicationnelles, le dialogue et la concertation entre acteurs du monde du travail, Hommages mérités :

Au Gouvernement, pour l’arsenal juridique et textes règlementaires mis en place, une avancée considérable par rapport à d’autres nations d’Afrique et du monde ;

Aux Syndicats, pour leur lutte ayant abouti à un début d’amélioration de la condition du travailleur congolais, mais ils doivent poursuivre cette lutte et œuvrer comme des syndicats qui participent à la production des richesses ;

Aux Employeurs, pour un début d’efforts à appliquer les textes légaux en matière d’emploi en RDC, mais ils doivent améliorer l’application de la loi sociale, leurs politiques internes et des avantages sociaux offerts à leurs employés afin de devenir compétitifs ; les cas des employeurs œuvrant dans le secteur informel et dans la sous-traitance, des maisons de gardiennage, de magasins et supermarchés des expatriés, de certaines entreprises de construction, de certaines maisons de presse et autres.

La RDC jouit de la part du Premier Travailleur (Dieu Créateur) de la grâce d’avoir une population créative, inventive, curieux de toujours apprendre et solidaire, pour qui le travail, c’est d’abord le plaisir du travail, le plaisir de travailler, le plaisir de travailler ensemble. Ainsi, Façonner la transformation et l’avenir de RDC implique l’accélération des investissements sur la réhabilitation soutenue du logiciel mental (avec Windows 26 recommandée) et le développement du capital humain, un atout de taille tant pour la production que la consommation ; il doit être bien formé pour être qualifié et compétitif ; en outre, il doit être en bonne santé intégrée.

A cet effet, la FBI, Fondation Beniven Initiative,  estime qu’une attention soutenue doit être réservée aux jeunes filles et garçons et à la femme dans ce processus, lesquels sont les grands contributeurs à la production des richesses, pilier de la croissance économique du pays. Cette approche permettra d’obtenir la pyramide des âges modifiée dans le monde d’emploi à partir de ces deux dividendes démographiques, et une nouvelle carte d’Afrique, tout en maximisant les résultats du développement durable dans une société plus stable, plus prospère et plus équitable.

Quelques Recommandations en faveur de la société congolaise

L’émergence d’un pays implique un peuple qui aime le travail, le travail créateur des richesses permettant de restaurer les aspects les plus essentiels à la vie humaine, notamment valeurs morales et dignité humaine, et contribuer à la croissance. Le travail est un ordre divin.

Cette culture de travail doit faire l’objet des projets de société des partis politiques, des programmes diffusés dans les medias, des enseignements diffusés dans les églises (au lieu de prêcher aux fidèles les miracles, la prospérité, les voyages, les mariages sans travail, en organisant des activités pendant les heures de travail inversant ainsi le principe divin. N’est-il pas écrit dans les Saintes Écritures de la Bible « Au commencement, Dieu créa … », aussi, « celui qui ne travaille pas ne mange non plus ». Dieu Lui-même, Le Premier Travailleur, a fait du travail, sa Première Institution, la bénédiction du Mariage ayant intervenu à la fin de son œuvre, le travail avant toute chose, le travail d’abord, à l’exemple de nos frères et sœurs de la diaspora qui en ont fait une règle d’or. Ce Dieu a doté l’être humain de tout pouvoir d’assujettir la terre et de dominer toutes les autres créatures. Avant de conjuguer le verbe manger au temps présent, mes mains au travail, dixit AcBen VOICE, la branche artistique de la FBI, dans l’une de ses compositions musicales titrée « la journée idéale ».  Cette culture de travail devra également intégrer les milieux de débits des boissons où les heures d’ouverture et de fermeture ne doivent pas interférer avec les heures de travail.
Message aux jeunes filles et garçons de pouvoir chercher à se rendre utile et non pas s’adonner au gaspillage du temps tels que passer plus de temps devant les écrans de télé dans les terrasses pour suivre les championnats du football européen (pendant que toi tu regardes ces Ronaldo, Messi,... ces jeunes ont travaillé durement pour devenir ce qu’ils sont aujourd’hui, dans le sens d’un proverbe espagnol qui dit « après le travail vient l’argent et le repos » ; et pendant que tu les applaudis, eux gagnent au moins 100euros par minute, et toi ?). Des telles activités comme celles liées aux jeux du hasard, aux échéances électorales qui s’approchent dans notre pays volent notre temps avec des « Ye Apesa Atala te, yo pe Azwa Atuna Te », ne cherchons pas la facilité dans l’oisiveté, car le temps c’est de l’argent, dit-on, une ressource périssable, irremplaçable. La manne des Hébreux a depuis reçu le carton rouge, ne rêves plus de ce scenario dans les temps de la fin. Plutôt, organisons-nous pour renforcer nos compétences, apprendre des métiers et nouvelles techniques, développer l’entreprenariat créateur des richesses. Qui néglige le temps, néglige la vie, et bien gérer le temps est la clé du succès.
La culture de travail doit intégrer le quotidien des congolais pour ne pas être nous-même témoin de la prédation de nos ressources naturelles et toujours se contenter des miettes que nous apporte l’imposteur sous forme de l’aide au développement ou de la dette extérieure avec des concepts et vocabulaires macro et sexy.
La FBI en harmonie avec d’autres organisations similaires lance un plaidoyer auprès du Gouvernement de la République pour assouplir la fiscalité aux nationaux, encourager le climat sincère des affaires, la diversification, la formation professionnelle et les réalisations communautaires qui permettent aux populations congolaises de se prendre en charge et de prendre en main leur futur pour gérer et soutenir la croissance avec leurs propres ressources humaines, naturelles et financières. C’est alors que l’engagement citoyen responsable prendra place dans l’esprit, le cœur et le quotidien de la population et la RDC apposera ainsi sa signature à la lutte contre l’extrême pauvreté socio-économique et de comportement vécue dans nos communautés.
La culture du travail pour tous, avec un capital humain formé et mis à jour consacre une économie forte pour le pays, un avenir meilleur pour la RDC, l’Afrique de tous les espoirs.

Qui dit mieux !

Joseph LOMBO 
Administrateur Coordonnateur 
Investir dans la FBI, c’est investir intelligent.


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